En guise de présentation, je vous propose simplement la lecture de ma candidature au concours de jardins de ma commune. Candidature qui a été acceptée par le service environnement... Une grande histoire commence...
Il était une fois....
Il était une fois....
A l’automne
2011, après avoir achevé les aménagements intérieurs de mon nouveau logis, je
commence à observer le jardin de cette maison de ville dans lequel je vais
pouvoir m’adonner à ma passion pour le Végétal ; d’emblée, la propriétaire
du lieu me laisse carte blanche avec beaucoup d’enthousiasme et de confiance. Ce
terrain, d’un peu plus de 1000 m2, se divise simplement en deux zones :
l’une carrossable et l’autre juste verdoyante (point de gazon bien sûr !).
Il est déjà paré d’un platane, un tilleul, trois résineux, deux muriers,
quelques arbustes tels que lauriers rose ou sauce et rosiers modernes. Malgré
ces quelques sujets, le jardin est vide, absolument vide. Après réflexion,
« étude de la terre » (calcaire…. sans surprise !) et quelques
dessins de mon projet, je me lance assez rapidement dans le tracé de
plates-bandes en courbes gracieuses tandis que mon compagnon réalise un petit
potager pour le plaisir de notre fille alors âgée de deux ans et demi. Mes
impératifs sont l’esthétique avant tout, l’aspect économique mais aussi
écologique : je ne veux surtout pas utiliser de « produits chimiques »
quels qu’ils soient. Je ne veux pas non plus devoir évacuer en véhicule les bois
de tailles des grands arbres. Je me refuse également de devenir corvéable aux
arrosages vu que je travaille tous les jours même si, Ô joie, le jardin jouit
d’un puits.
Outre mes
lectures assidues d’ouvrages sur les jardins, je m’inspire aussi de mes
observations de ronds-points (Voui, tourner en rond n’est pas toujours synonyme
de pinailler) un peu excentrés de la ville, là où précisément, sont privilégiées
les plantes faciles pour notre climat…difficile.
Aujourd’hui, près
d’un an et demi après le début de cette belle aventure verte, une jolie cabane
pour ma fille, deux nouvelles petites plates-bandes, l’installation d’un
arrosage goutte à goutte et d’innombrables heures passées dans cette terre, je
savoure pleinement tout ce que me donne ce « micro-paradis » en terme
de plaisirs visuels, physiques voire intellectuels. De nombreux projets sont
encore en gestation. En effet, encouragée et aidée par mon compagnon, par les
propriétaires de ce coin d’paradis, par
mes grands fils, par mes parents mais aussi et surtout par le bien-être immense
que me procurent ces verts jeux, je sais que ce jardin me comblera toujours
plus si je lui donne encore et encore. Et puisqu’il me permet de puiser tant de
ressources positives et tant de joie, malgré sa jeunesse, eh bien pourquoi ne
pas déposer officiellement sa candidature aux concours des jardins de la ville
(2014 ?)? Chiche ? On pourra imaginer suivre sa maturation et « les tribulations d’une jardinière en herbe ».
(2014 ?)? Chiche ? On pourra imaginer suivre sa maturation et « les tribulations d’une jardinière en herbe ».
Vous remerciant
pour l’attention que vous avez bien voulu porter à ma prose chlorophyllée et
espérant vous lire prochainement,
Je vous prie de
croire, madame, monsieur, à l’assurance de mes sentiments verdoyants.
A très bientôt pour la suite !
La jardinière en herbe du dimanche
Moi je kiffe grave la cabane au fond du jardin.
RépondreSupprimerTu me la prêteras, dis, Lucille?
Gros bisous,
Françoise
Alors quand est il ? C'est pour quand le jury ?
RépondreSupprimerBernadette
Superbe blog qui me donne envie de me lancer pour en faire un aussi et raconter mes plantages en tout genre dans une terre dure mais qui le rend bien à celui qui s'en occupe.
RépondreSupprimerJe reviendrais lire régulièrement, surtout que le lieu de vie de poussin 1 a été le mien pendant une bonne partie de mon enfance, avant que papa bouc et maman chèvre décident de déménager toute le troupeau dans le sud des Cévennes.
Bises garriguesques.
Ooooh Garrigues, ça me fait plaisir de te lire par ici ! Mais, bon sang, oui, lance-toi dans la création d'un blog. Le seul truc que tu risques, c'est de devenir addict, complètement addict :)
RépondreSupprimerhaaa le tout est de savoir si garrigues a réussie l'implantation de son éden vert via l'entremise d'un blog dans lequel elle conte ses histoires jardinesques drôles et amusantes (j'sais pas si c'est possible ça au jardin)...
RépondreSupprimerJe vais continuer ma lecture pour découvrir encore ton jardin
gros bisous
Vouiiiiii, Sabina a crée son blog : Le jardin de Prosper !
SupprimerSi tu veux lire tout le mien, accroche-toi : y a un paquet d'articles car au début, j'étais ultra productive et pis, ça s'est tassé...comme la terre :-D
Mais j'y prends tant de plaisir que je vais poursuivre mon aventure ici ! Bisous ma Belle !
ça c'est un discours !! Ton jardin est magnifique, c'est intelligemment pensé j'adore!
RépondreSupprimerMerci Alex ! Je sais bien que tu as fait pareil chez toi :-)
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